Rangiroa

mai 2022

Arrivée par la passe de Tiputa

Rangiroa est le second plus grand atoll du monde de par la superficie de son lagon. C’est aussi le plus connu des Tuamotu, le plus touristique aussi avec ses hotels et sa célèbre passe de Tiputa où un petit groupe de dauphins a élu domicile : ils sont très joueurs, en particulier avec les plongeurs!

Quand nous entrons dans la passe à la bonne heure, toujours sous GV haute et génois, et elle n’est pas agitée. Nous avons un petit un petit grain derrière nous qui nous cueillera lorsque nous serons arrivés dans le lagon. Mais à ce moment-là, la passe est très praticable, le vent est autour de 15 noeuds. 

Le lendemain, nous irons à la pension Les relais de Josephine, pourvue d’un très beau deck avec une vue plongeant sur la passe, y observer le spectacle des vagues qui rentrent dans le lagon, et qui déroulent contre le courant – qui lui sort. 

Nous passons une petite heure à observer les vagues en sirotant une petite bière, et finissons par voir arriver les dauphins! Quelle chance. 

En particulier, un jeune semble bien s’amuser. 

Le site est vraiment très beau, et les vagues, comme un tapis roulant, sont hypnotiques

Les pêcheurs aussi s’activent à cette heure de la fin de journée et pêchent sur les cotés de la passe, dans le contre-courant. 

Les couchers de soleil sont sublimes ces jours-ci. 

Nous réservons des vélos de location pour le lendemain afin  d’explorer le motu principal  : le village principal de Rangiroa, Avatoru, se trouve à l’autre bout du motu, près de la seconde passe. 

Tiputa, où se trouve le mouillage principal, regroupe les centres de plongée, les hôtels, et aussi deux petites supérettes. 

Rangiroa est aussi l’un des atolls des Tuamotu les plus à l’est : nous terminons ainsi bientôt notre périple Paumotu que nous sillonnons avec les alizés, d’est en ouest : en provenance de Gambier, nous nous sommes arrêtés à Amanu, puis Makemo, Tahanea, Fakarava, Toau, … 

J’espère que ce ne sera pas la dernière et que nous aurons le temps et une bonne météo pour profiter de Tikehau. 

Sur Saga, on adore cette carte du réseau Air Tahiti qui illustre parfaitement l’étendue des archipels polynésiens. On l’installe en sous-main sur la table du carré, protégée par une nappe transparente. 

Ballade en vélo entre Tiputa et Avatoru

C’est parti pour une bonne heure de pédalage en tout. Le but de notre sortie est la passe de Avatoru. Le motu principal est en effet cerné par deux très belles passes : Tiputa à l’est, 

et Avatoru à l’est, où nous nous arrêtons observer la passe éponyme depuis le jardin de l’église où nous garons nos vélos. 

L’église est toute simple, 

comme à l’intérieur

comment partout aux Tuamotu, les coquillages de nacres, qui servent de support à la culture des perles, font la déco!

Les enfants eux ont trouvé un très bon spot pour les ricochets. 

Avatoru, c’est aussi le village principal avec une belle supérette que nous ne manquons pas de visiter pour de l’appro’ de frais,

et aussi un quai de déchargement pour les petits cargos, situé en plein milieu de la passe!

Et en face, en bien mauvaise posture, un voilier échoué : c’est toujours un triste spectacle. Les Tuamotu sont le lieu de bien des naufrages : les mouillages pas toujours très sûrs avec ce corail dans lequel la chaine peut se prendre. Le danger vient surtout quand en cas de grain, quand le vent tourne : le risque est alors que la chaine ne rompe sous la tension d’une chaine qui amortit moins bien. 

Le mouillage de la passe de Tiputa est plutôt copieux en corail, et si le vent venait à se lever plus fort que 15 noeuds, nous changerions probablement de mouillage. 

Sur le chemin de retour, nous nous arrêtons observer cette belle pirogue en construction : elle mesure pas loin de 20 mètres!

La route est belle, et ponctuée come partout ici de ces hoas, bras de mer si photogéniques : côté lagon, ça sert de port naturel, et côté extérieur, c’est un platier où jouent les enfants du village. 

Fin de journée, la récompense de ces kilomètres avalés à pédaler : un stop à la pension des relais de Joséphine, face à la passe, 

Les bungalows sont parfait pour ceux qui voudraient se ressourcer 

Nous nous rafraichissons avec une bonne bière locale, la Hinano se trouve partout! et se décline en bière blanche aussi, 

A cette heure-ci, les vagues sont grosses, et les bateaux qui emmènent les touristes dans la passe se régalent : sensations garanties!

Quelle chance : les dauphins sont là! Difficile de capturer leurs sauts à cette distance, mais le spectacle est vraiment magique. 

Les enfants sont aux anges et ne perdent pas une miette du spectacle!

Puis les minutes passent, et les vagues cessent!

Le lendemain Dorothée et Maxime de Vitia en cotoyeront de très très près pendant leur plongée : il y a en ce moment un jeune dauphin très joueur qui cherche le contacte avec les humains, pour se faire caresser, et jouer!

Nous prenons les 3 enfants avec nous et allons explorer le jardin de corail  : la visibilité n’est pas extra, mais le parcours sympa.

Et chaque sortie est un plaisir, de découverte et de plaisir sportif. Nager avec de si beaux poissons est un bonheur. 

Là, un banc de poissons-chirurgiens-bagnards

Après l’effort, le réconfort : 

Anna a confectionné ces délicieuses sucettes de caramel au beurre salé. 

Cap sur les motus du Sud

Puis comme le vent forcit dans les jours à venir, nous décidons de nous mettre à l’abri dans un meilleur mouillage, pas trop éloigné, et que l’on espère propice pour le wingfoil

Cap sur le sud de l’atoll : au motu Faama, nous repérons déjà 3 ou 4 voiliers au mouillage, plus les bateaux de touristes qui viennent à la journée profiter de ce petit paradis. Nous décidons de viser vers les motus suivant, un peu plus à l’est, dans une encoche qui nous semble aussi mieux abritée des vents d’est-sud-est attendus. 

Nous hissons la GV et sortons le génois pour une quinzaine de milles : nous mettrons une heure et demie. Nous  arrivons soleil haut pour s’assurer du bon mouillage, devant le motu Aiai : il n’y aura que nous et nos amis de Vitia!

Anna nous régale d’une délicieuse tarte aux pommes!

En fin de journée, J’emmène les enfants faire un tour du motu.

ils se défoulent!

La plage est belle, 

mais  le corail est un peu agressif pour les pieds

derrière le motu, le bras de mer continue, 

Les enfants ont encore une fois trouvé un bon spot pour les ricochets. 

la fin de journée est magnifique

Le petit déjeuner du lendemain ne l’est pas moins, avec ces délicieuses mouillettes de pain perdu faites avec la baguette rassie de la veille. 

On se régale!

Le vent est très calme, nous en profitons pour faire une petite virée en stand up paddle autour du motu

Le paysage est assez grandiose, avec de coraux déchiquetés, des piscines naturelles, des bancs de sable. 

Une semaine qui s’achève, avec toujours un peu de frustration, celle de n’être pas allé au célèbre lagon bleu par exemple – il aurait fallu que le vent tombe complètement, car ce mouillage est très exposé,  celle de n’avoir finalement pas eu assez de vent pour naviguer en wingfoil : il aurait fallu plus que les 10 noeuds que nous avons eu.

La contrepartie c’est que nous avons eu un temps idéal pour la ballade, en Stand Up Paddle, et profité de paysages magnifiques