FULAGA, Lau Group, FIJI

SEPTEMBRE 2022

arrivée : lundi 19 septembre

Nous arrivons sous la pluie, après 24h de navigation très fatigantes entre l’île de Taveuni et Fulaga : 24h contre le vent, à tirer des bords entre les îles, d’autant qu’avec un seul safran, certains bord de près étaient délicats. Nous remontons moins bien au vent, le pilote automatique travaille moins bien et nous fait perdre de précieux mille, il « guidonne » un peu…. Et pire, parfois aussi il décroche, ce qui est arrivé 4 à 5 reprises dans la nuit. Dans ce cas, il faut reprendre à la main. 

Heureusement, la pluie vient de s’arrêter et le temps se dégage un peu lorsque nous nous engageons dans la passe, matérialisée dans le lagon par ce beau rocher, qui augure de ceux que nous trouverons dans le lagon. 

Nous avons jeté l’ancre rapidement en fin de journée, quelques centaines de mètres après la passe, à l’abri de quelques ilots. 

Un repos bien mérité nous attend!

Mardi 20 septembre

Au petit matin, le soleil découvre un paysage de carte postale, tout en dégradés de turquoise. Loïc envoie le drone et nous rapportes des images exceptionnelles d’un lagon extraordinaire. 

Un peu plus tôt dans la matinée, Loïc est descendu  à terre avec Max et Domi pour le « sevusevu » , la « coutume » locale qui veut que l’on offre un bouquet de kava au village lorsqu’on arrive dans un nouveau mouillage. Le kava, c’est cette racine de poivrier aux propriétés myorelaxantes et anxiolytiques qui est bue broyées lors de réunions communautaires. C’est un produit traditionnel fijien, particulièrement apprécié. 

L’accès au village se fait via un mouillage à 15mn en annexe de là où nous avons posé l’ance, et avec le vent qui souffle encore à plus de 20 noeuds, c’est une expédition!

Le village se trouve de l’autre côté de l’île. 

On y ajoute  les 15 mn de marche à travers la forte et les marais : les moustiques sont féroces!!!!

C’est le premier « sevusevu » depuis que nous sommes arrivés à Fiji. Il s’agit de la « coutume », qui veut que-comme en Nouvelle-Calédonie ou au Vanuatu, nous devions faire une offrande au village. A Fiji, il s’agit de Kava, que nous avons acheté au marché de Savusavu.

A Vulaga, il est aussi demandé 50$ par bateau,  qui servent de contribution à la vie du village : en effet, l’île vit en autarcie totale. Il n’y pas d’hotel ni d’activité touristique qui pourraient procurer du revenu. Seulement un peu d’artisanat, un peu de  pêche et c’est tout. 

Alors le village compte sur cette contribution pour garder son indépendance. 

En revanche une vie communautaire à l’ancienne perdure : chacun vaque à des taches suivant ses compétences et sa disponibilité, pour la communauté.

Certains pêchent, d’autres se consacrent à l’artisanat, d’autres nettoient, travaillent aux champs, bricolent, construisent…. Le village a vu un afflux important depuis la crise Covid et la perte des emplois touristiques sur les îles plus touristiques de Fiji : beaucoup d’enfants sont revenus, avec un ou deux parents, ou hébergés chez les grands-parents : ils sont mieux pauvres au village que pauvres à la ville. 

Autre particularité du village, c’est que chaque bateau se voir attribuer une famille d’accueil, une « host family », qui nous invite chez eux : pour nous, il s’agit de Mereca (prononcer Mareza), une jeune femme qui vit seule avec son fils alors que son mari malade est à Suva pour convalescence. Elle est originaire de Fulaga, mais d’un autre village où réside toujours sa maman, mais se doit  d’habiter dans le village de son mari. Elle nous a invité à diner le jeudi soir!

Le chef est imposant, un colosse aux pieds deux fois plus larges que ceux de Loïc et aussi très protocolaire. On se s’adresse pas directement à lui mais par un intermédiaire . Il a  revêtu sa tenus d’apparat, et en impose!

Chacun se présente, nomme les membres d’équipage et explique ce qu’il vient faire ici. 

Le chef explique les règles du village, et la coutume : l’accueil des bateaux, la famille d’accueil, les obligations des uns et des autres : à nous de les respecter leurs traditions, et à eux de nous accueillir et de nous faire sentir comme chez nous au village; 

Cette formule un peu unique à Fiji nous plait beaucoup, elle nous permet de vivre dans un échange bienveillant et sincère, malgré les différences de culture et de niveau de vie. Nous sommes très impressionnés  de voir combien cela fonctionne bien et combien cela apporte à tous : à nous gens de bateaux, qui grâce à l’immersion pouvons véritablement connaitre de l’intérieur la vie d’un village, les relations entre villageois dans leur complexité, mais aussi aux villageois de côtoyer des étrangers, d’être curieux, ouverts d’esprit, généreux. 

Le sevusevu est fait, nous pouvons donc vaquer à nos activités et changer de mouillage. 

Nous avons choisi de nous rapprocher du banc de sable entrevu en drone plus tôt dans la matinée  : ce sera plus pratique pour nos copains qui font du kite. 

Loïc et les enfants ont aussi  repéré  des fausses passes intéressantes à explorer entre les ilots

Nous réalisons que nous sommes dans un mouillage, dans un lieu, et près d’un village exceptionnels.

Mercredi 21 : exploration des fausses passes

Les copains du Glywo arrivés dimanche et ayant fait leur Savusavu lundi sont allés nord du mouillage, entre les “champignons” de roche volcanique.  Nous avons choisi plutôt le banc de sable, pour que nos copains qui pratiquent le kitesurf puissent lancer plus facilement . 

Deux autres bateaux sont mouillés plus au sud, devant une très grande plage où l’on peut faire de longues ballades. La mer est basse et découvre de très larges bancs de sable, parfait pour nos amis qui pourront lancer leur kites. 

Tout de suite, Arthur repère sur les vidéos des fausse passes dans lesquelles se déverse un fort courant : il a l’idée d’aller nager dedans, c’est parti! nous emmenons Vitali avec nous et ce sont de véritables rapides tourbillonnants!

Les enfants se régalent!!

Nous recevons aussi la visite du « Headman » du village, le responsable de l’administratif, en particulier en ce qui concerne le suivi des bateaux de passage : il est chargé par les autorités fijiennes de tenir un registre de qui arrive, qui part, combien de personnes sont à bord, ; les arrivées illégales sont très rares et dues le plus souvent à une avarie ou un problème technique : les voiliers sont dans ce cas invités à rejoindre Suva pour la clearance. 

Il reste une bonne heure à bord, l’occasion pour nous de papoter avec lui, d’en apprendre un peu plus sur le mode de fonctionnement de son village, les rapports qu’ils entretiennent avec les bateaux de passage, son travail. Nous finissons par lui donner les infos des 6 bateaux que nous connaissons (nom des passagers,  et des bateaux..) car il économise ainsi du carburant qui est ici une denrée très précieuse tant ils sont démunis.

Il repart avec un sac étanche du GLYWO qui lui sera bien utile pour transporter ses registres. 

Le soir, c’est soirée GLYWO : nous sommes en effet 6 bateaux réunis à Fulaga, et nos amis d’Akaroa, Inky Blue et Endless Joy repartent demain. Vitia nous accueille, et Anna a préparé pour l’occasion un beau dessert. 

Nous passons une belle soirée sur Vitia  à partager ces repas bring and share comme on les aime, où chacun fait l’effort d’un bon plat : j’apporte mes mini-pains-pita que tout le monde affectionne, délicieux avec de l’hummous et de la tapenade.

Dorothée et Maxime ont fait des pizzas, Tracy des pruneaux au jambon fumé. Anna a préparé un dessert applaudi de tous : un tiramisu au nom du GLYWO! De mon côté, j’ai fait un far géant aux raisons réhydratés dans du rhum et très arrosé de beurre : c’est fameux!!

Jeudi 22, visite et diner au village

Ce matin, un petit groupe de 3 bateaux-copains quitte Fulaga en procession, ils vont prendre la passe que nous avons empruntée la veille

Ils sortent sous le soleil!

Le soir nous sommes invité dans notre famille d’accueil, chez Mareca. Loïc a déjà fait sa connaissance lundi, et a pu échanger avec elle sur sa vie et ses besoins; Elle nous offre le repas, et nous lui apporterons quelques provisions : de la farine, du sucre;

Nous apportons aussi un pain brioché qui aura beaucoup de succès et le dessert : des muffin aux myrtilles faites avec le sachet de « bleuets »  deshydratés que nous ont offerts Richard et Ann,  nos amis canadiens de 2Canoes. 

En chemin, nous croisons les moustiques, véritablement féroces! Nous avions prévu le coup et sommes couverts des pieds à la tête…

Pendant que Mareca cuisine, Josh, son fils de 10 ans nous fait visiter le village. 

Nous prenons une bonne heure, non pas qu’il soit si grand, mais  nous sommes sans cesse arrêtés ça ou là par les habitats qui entament la conversation : ici l’atelier de sculpture sur bois.

le “headman” est aussi sculpteur : en moins de 10mn, il crée une petite tortue pour Anna.

Tout en expliquant aux enfants son métier

Plus loin, la salle communale, financée par un australien qui a passé près de deux années à Fulaga. Puis un autre atelier de sculptures, l’école du village, la plage où  nous trouvons sur le sable tout plein de billes de pierre volcanique poreuse et qui flottent! Les restes d’une éruption ayant eu lieu à Tonga un an auparavant. 

On se régale du dîner du soir : Mareca a cuisiné pour nous du riz à l’eau de coco, du poisson au lait de coco, délicieux, cuits au feu de bois ce qui lui donne un goût fumé, il est ensuite arrosé de lait de coco crémeux. Le tout est accompagné d’un Dahl, une soupe de pois à l’indienne. 

Le soir nous rentrons au bateau et c’est l’effervescence au village : tout le monde se précipite au débarcadère car le cargo est arrivé en fin de journée! Il ne passe qu’une fois par mois et embarque et débarque une dizaine de passager, des marchandises…

IL nous a été dit qu’il apportait le contrat d’installation de l’antenne 4G… dans quelques mois ou semaines, Fulaga sera reliée au monde! Jusqu’alors, il n’y avait pas de réseau mobile, seulement du WIFI accessible le soir et le dimanche près de l’école. 

Alors ce soit c’est la fête au débarcadère, où des villageois dorment sur place en attendant leurs famille venue en visite. 

Vendredi 23 : Arthur et Anna à l'école du village

C’est une journée spéciale pour les enfants car ils ont été invités à l’école du village, pour passer la journée en classe! Comme c’est vendredi, il s’agit d’une demi-journée  de travail, suivi de la demi-journée sportive traditionnelle du vendredi. 

Max passe récupérer les enfants au bateau à 7h15 : 15mn de dinghy, suivi de 15mn de marche. La matinée se passe très bien pour nos élèves français, qui sont installés au milieu de la classe et n’ont qu’à écouter les cours prodigués en anglais : pas de travail pour eux, juste une séance d’immersion fijienne! 

Le midi, je suis venue au village apporter les lunchboxes des enfants, suivant en cela la tradition des mamans qui à midi rejoignent les enfants dans la « dining-room » de l’école. 

S’ensuit un après-midi de sport ; volley-ball, football, rugby, les 70 élèves de l’école jouent de manière assez libre.  

Arthur, Anna et Vitali ont été surpris de voir que les filles et les garçons étaient séparés dans des classes différentes. Ils ont aussi relevé que la cloche est en fait une sorte de tambour : un tronc d’arbre évidé que l’on bat avec des massues. 

Aussi les enfants sont en uniforme : le vendredi, c’est shorts et t-shirts de sport

Mais ce qui les surprend le plus, c’est qu’il n’y a pas de mur ni de grillage à l’école, qui donne sur le chemin central du village d’un côté, sur la plage de l’autre et est bordé des maisonnettes des professeurs de l’autre! Pour autant, personne ne s’échappe!

Je profite de mon passage pour  déposer à Mareca des médicaments : bandages, désinfectant, pansements et antidouleur c’est ce dont ils manquent le plus. Je passe aussi voir la référente santé du village, car l’infirmière officielle, payée par l’Etat et est absente. Sa boite à pharmacie est désespéremment vide… heureusement, j’avais acheté du Paracetamol par bidons de 100 au panama, que je lui laisse : j’en acheterai d’autre en ville plus tard.

je fais aussi un tour sur la plage, sublime….

puis rentre par le chemin : à cette heure du midi, les moustiques me laissent tranquille! 

Voilà mon annexe au mouillage, prête à rentrer à bord de Saga. 

le débarcadère

Plus tard, Loïc ira chercher les enfants en annexe, ravis de leur journée! Il prête aussi à l’un des professeurs une clé de 8 pour démonter le générateur, et lui donne une corde de démarreur. 

Ils ont passé une super journée, reviennent tout terreux et les pieds sales-ici tout le monde est pied nus, la majorité des élèves ne portent pas de savate. 

Ils reviennent en remarquant aussi que tous les élèves étaient très gentils avec eux. 

Une petite brise légère s’est levée, Arthur et moi partons naviguer en wingfoil, bonheur!

Ce matin, les pêcheurs du village sont allés à la pêche, et nous ont donné du poisson! je les fais au four à la manière des Vitia, sur un lit de légumes-racines, tomates et citrons…. Les rougets en particulier sont délicieux. 

Samedi 24 : wingfoil!

Le vent est bien établi à Fulaga, c’est wingfoil et kiteSurf pour tout le monde, avec 15 à 25 noeud, on s’éclate tous sur l’eau. Le vent était annoncé seulement pour le matin, alors nous allons tous naviguer tôt : Max est sur l’eau avant 8h!!!, Loic et moi vers 8h30, pour 2h de ride magnifique dans le lagon : sous le banc de sable, je m’entraine sur eau plate à faire des jibes. 

J’enchaine ensuite avec  2 heures de cours de français avec Arthur qui étudie Marivaux : pas question de le laisser seul devant ce texte de théâtre en « ancien français » : quand on lit et joue à deux, qu’on échange, c’est tellement plus vivant et que seul devant son cahier!

Plus tard, quand le vent tourne, nous partons Loïc et moi en mode « raid » dans le lagon explorer les plages et les ilôts rocheux, petits champignons magiques posés sur l’eau. 

Arnauld sur Chaps a gréé sa planche à voile : c’est chouette de voir le plan d’eau s’animer de toutes ces voiles. 

3 générations sont sur l’eau, de 13 à 60++ ans!

Loïc emprunte son kite à Dorothée, histoire de lui montrer quelques manoeuvres et de tester son aile : n’oublions pas qu’avant de faire de la wing, nous avons fait du kitesurf pendant une bonne dizaine d’années. 

3 supports cohabitent sur le plan d’eau : windsurf, wingfoil et kitesurf!

Anna prend un cours de wingfoil avec son papa : aujourd’hui, c’est sur la grosse planche à dérive pour le maniement de l’aile. Elle se débrouille super bien. Prochain cours de wingfoil, ce sera avec la planche à foil. 

La journée sportive n’est pas finie : Loïc emmène de nouveau les enfants dans les « rapides »,  c’est la bonne heure entre le début et le milieu de la  marée descendante, 

Anna et moi préférons une petite ballade relaxante sur la plage. 

Ce soir sur l’ilot, c’est apéro sur la plage avec les bateaux de la baie : notre petit groupe GLYWO bien sûr (Vitia, Chaps, Saga..) , mais nous avons aussi convié les autres bateaux du mouillage comme ce jeune couple d’australiens sur un bateau canadien. Sur POMIII,  les garçons sont allés à la chasse sous-marine et rapportent des poissons, pour un BBQ prochain? 

Dimanche 25 : nos hôtes déjeunent sur saga

Le dimanche est un jour à part sur Fulaga, où toutes les activités sportives et de travail sont interdites : seules restent les repas et la vie de famille! Pas de kitesurf ni de wingfoil pour nous tous – dommage car il souffle 25 noeuds de vent bien établis!

Mais nous allons être bien occupés :  car nous sommes conviés à la messe, qui a lieu à 10h, puis avons invité nos hôtes à déjeuner à bord, à leur demande. C’est l’occasion pour Mareca et son fils de sortir de l’île, de voir autre chose que leur quotidien. 

Par contre le temps est bien maussade : il va pleuvoir toute la matinée!

Je commence par aller à la messe: une quarantaine de villageois y assistent ainsi qu’une vingtaine d’enfants, et  4- ou 5 prêtres ou assistants. Je saurai par ailleurs qu’il y avait une messe plus tôt le matin, et deux autres dans l’après-midi!! Ainsi aucune excuse, chacun peut choisir l’horaire qui lui convient. 

La messe est assez austère, avec 4 ou 5 chants polyphoniques plutôt beaux, mais assez tristes aussi. Je n’y retrouve pas la joie des messes de Gambier ou des Tuamotus. L’église également est tristounette, peu décorée, sans fioriture. 

Nous déjeunons sur Saga avec Mareca, son fils Joshua et son oncle : pour leur faire plaisir, je cuisine un plat des Mascareignes, un rougail saucisses, eux qui mangent rarement de la viande, accompagné de riz, et de « grain »- des lentilles en sauce. 

Nous passons un excellent déjeuner à parler de tout et de rien, les enfants ensuite jouent à l’intérieur avec les fléchettes et des balles – le dialogue en anglais n’est pas facile pour les enfants car ce n’est la langue maternelle ni de l’un ni des autres. 

Je raccompagne ensuite tout le monde au village, toujours sous la pluie!!

Puis nous appareillons avec Saga et retournons dans un mouillage que nous n’avons pas encore fait, en plein milieu des « champignons » ces formations géologiques magnifiques du lagon. Il sera bien abrité des petits vents de Nord que nous allons avoir. 

Lundi 26 : entourés de "champignons" de pierre

le matin, je pars sous le soelil pour une ballade en paddle, c’est magique!

Loïc envoie le drone et  nous rapporte de bien belles images de Saga. De mon côté, je ne me lasse pas de me promener dans ce beau jardin aquatique, dans moins d’un mètre d’eau :  mangrove, belles plages, petits passages secrets, et une eau cristalline. 

Mardi 27 : retour au banc de sable

Comme le vent est prévu de rentrer d’ Est, nous retournons au mouillage près du banc de sable, pour nous abriter et être sur le spot pour le wingfoil!

Le vent n’est pas encore très fort, j’en profite pour une toute dernière ballade en Paddle le long du rivage  :  je vais cette fois-ci explorer toutes les fausses passes, qui laissent entrer un courant très fort suivant les heures de la marée : les enfants adorent aller y nager et se laisser emporter par le courant et les tourbillons

Mercredi 28 : visite du lagon en drone

Loïc envoie de nouveau le drone, pour y explorer le lagon.  

Quant à la passe, nous n’aurons pas l’occasion d’y aller en snorkeling car elle est assez éloignée du mouillage, dommage!

elle avait l’air superbe et sans doute très vivante sous l’eau, tout comme la portion de lagon intérieur comprise entra la barrière et les ilots. 

Jeudi 29 : sports de glisse!

18 noeuds de vent établis, c’est une bonne journée pour les sports de glisse!

Père et fils se régalent! Dorothée et Vitali, sur Vitia ont fait de supers progrès et sont désormais autonomes.

Quant à Anna  décolle en wingfoil!

Vendredi 30 : fête au village

C’est notre toute dernière journée à Fulaga : demain nous appareillerons pour Kadavu et l’Astrolabe Reef, avec une chouette fenêtre météo.

Nous allons au village dire au-revoir, et nous retrouvons en plein milieu d’une fête de village : ce sont les 70 ans d’une villageoise, et tout le monde s’est rassemblé pour partager un bon repas.

D’un côté les hommes….

et de l’autre les femmes et les enfants. 

Nous sommes bien sûr conviés, ce qui me permet de gouter à la cassave, que je trouve délicieuse avec la sauce au lait de coco.

Nous sommes ensuite invités à boire le kava avec les femmes : la boisson est préparée dans un grand bol, puis partagée dans un plus petit bol en demi-noix de coco. Après deux ou trois tasses, l’ambiance est bien détendue, les rires fusent : c’est à la fois l’effet du kava, de détendre, mais aussi l’aspect social, tout le monde se « lache » un peu! 

Après 3 à 4 tasses, nous levons le camp car il nous faut préparer le bateau pour la navigation du lendemain!

Samedi 31 : bye-bye Fulaga

Nous quittons Fulaga avec un peu de regrets tant nous étions bien dans ce lieu qui coche toues les cases : sublime de paysage,  population accueillante, magnifique spot de glisse, dépaysement. Autre regret, celui de ne pas avoir pu faire plus d’escales au Lau Group, handicapés par notre unique safran  : il nous tarde de récupérer celui qui s’est cassé.