Huahine

juillet 2022
notre vidéo de Huahine

Arrivée à Huahine

Nous arrivons de Raiatea près une courte navigation d’une vingtaine de milles. Voilà qui explique le succès et la  fréquentation des îles Sous le Vent en catamaran ou voilier : outre leurs paysages spectaculaires, leurs belles plages et leurs lagons translucides, elles se situent toutes à quelques dizaines de milles les unes des autres, sont accessibles par des navigations à la journée, et offrent des plans d’eau intérieurs protégés. 

Arrivant en milieu de journée, nous mouillons en face du village, dans une eau d’une transparence magnifique, entourés de raies aigles 

et pastenagues

Un diner au yacht club, et le lendemain, nous partons tôt récupérer nos vélos électriques de location. 

Tour de Huahine en vélo

C’est parti pour une journée sportive, le tour de Huahiné en pédalant : une bonne cinquantaine de kilomètres pour lesquels l’assistance électrique dans les côtes ne sera pas du luxe. . 

Un premier stop au marae de fare Potee

puis nous longeons la cote au vent, avec à Maeva, la lagune et ses parcs à poissons, ses séchoirs à coprah…

Un nouveau stop au bord d’un ruisseau pour y observer les anguilles sacrées : elles sont énormes! Une fois adultes, en âge de procréer,  elles ont les yeux bleus. Les enfants s’amusent beaucoup, elles sont très dociles. 

Arrivés à un col, au sud de Huahine Nui, la grande, nous profitons de la vue avant la grande descente : jusqu’ici, tout va bien, pas de problème technique!

Encore quelques kilomètres de plat à longer la côte très découpée avec de nombreux bras de mer,

puis c’est la montée…. 

et la descente sur une belle route toute fraichement goudronnées. La pauvre Anna, pourtant beaucoup plus prudente que Vitali et Arthur glisse sur le bitume trop lisse, et se râpe sur le goudron. Elle n’a rien de cassé, le vélo non plus, mais elle est bien écorchée et couverte de noir…. 

L’un des travailleurs présents sur le chantier va très patiemment la nettoyer à l’essence, quelle gentillesse.  

C’est reparti, et nous arrivons de nouveau sur du plat, et tant mieux car certains vélos de nos amis (les leurs, pas les vélos de location) montrent des signes de faiblesse en batterie…

Nous arrivons en vue du mouillage du sud, face à l’hotel Mahana ou nous irons déjeuner : on y est presque! et c’est tant mieux car c’est là que Dorothée se rend compte que sa roue est à plat.… elle finit les derniers centaines de mètres sur la jante. Heureusement, l’hotel travaille avec notre loueur, Hertz et nous donnera des vélos des rechange. 

Le retour est plus rapide, nous rentrons par la cote sous le vent, et passons le long d’exploitations et de jardins fort bien tenues, 

puis de nouveau, le pont, un col et le village!

le coucher de soleil est sublime et avec nos jambes fourbue, l’apéro est le bienvenu!

Le musée du Coquillage

Le lendemain, je me rend avec Juliette  et ses enfants du catamaran Kumbaya au musée du coquillage : tenu par un passionné passionnant, on en apprend beaucoup sur les coquillages de Polynésie et d’ailleurs : il s’agit de sa collection privée. 

Voici la moule de Polynésie, elle est énorme!!!

A  côté, les opercules de bigorneaux géants : nous en  trouvons souvent, de plus petits sur la plage. Ils sont les mêmes familles d’opercules que ceux que l‘on nomme « oeil de Ste Lucie » en Méditerrannée.

et bien sûr les huitres perlières (ou nacres) qui produisent des perles – j’en ai parlé en détail dans l’article sur Tahaa et la visite de la Tahaa Pearl Farm

les porcelaines, que l’on trouve en grande quantité, 

petites et grandes….

aussi,  les coquillages qui se mangent : patelles, ormeaux, praire, pétoncles et St-Jacques, amandes, tectecs, …

et surtout, la marotte de notre hôte : les cônes, dont certains sont mortels : ne jamais manipuler sous l’eau de vivants, seulement morts en bord de plage!

Nous ne quitterons pas le musée sans immortaliser le dicton du patron : 

puis les coquillages les plus emblématiques de Polynésie : conques, bénitiers, tritons, nautiles….

dont la consommations et la chasse est règlementée.

Enfin les oursins

Sud de Huahine

puis nous levons l’ancre pour le sud de l’île

en chemin, de très jolies maison, 

et la vue sur Raiatea, 

et un hotel abandonné, comme nous en avons déjà vu à Moorea et Raiatea, signe que le tourisme a souffert, ou qu’il est victime d’un investissement sur-dimensionné. 

Le mouillages est idyllique, la plage sublime : nous y retrouvons Vitia et Tartine!

Loïc envoie le drone, et derrière la presqu’île, découvre une grande baie, et des jolies vagues de sable : il part les surfer avec Victor

De mon côté, je pars faire une grande natation, et croiserai des raies et surtout de mignons poissons clowns, les premiers de Polynésie!

Cuisiner des pains Pita

Pendant ce temps, Anna s’est lancée dans la confection de pains pita pour le midi- une recette que nous faisions souvent sur Moby quand nous avons été en panne de four, recette que nous continuons à beaucoup apprécier sur Saga. Je convie Katherine et Sebastien, de Tartine, nos amis américains, qui ne maitrisent pas bien la confection du pain  : je leur propose un atelier boulangerie afin de mettre la main à la pâte, au sens propre comme au sens figuré!  Une réussite, ils repartent avec leur déjeuner !

La recette !

Dans l’après-midi, après la sieste dans le hamac, je fais un saut à la maison du Pareo : ils n’ont pas beaucoup de modèles en ce moment, tout est parti à Papeete pour une exposition, dommage, mais la ballade en annexe est intéressante, je passe devant un beau marae. 

Puis nous appareillons, toujours avec les enfants à la manoeuvre, tous les trois ils assurent! 

Arthur aux commandes, Victor au mouillage et Anna au guindeau.

Mouillage dans piscine turquoise

Loïc nous a dégoté un mouillage de rêve, entre la barrière de coail et la cote de l’îe, sur fond de sable, 

je me demande ce qui est le plus beau : en surface ou sous l’eau?!

c’est peuplé de raies aigles,

 de pastenagues , 

de coquillages

et d’étranges petits êtres palmés! Entrainement d’apnée pour les petits Saga!

Nous avons le sentiment d’avoir bien profité de l’île, qui invite au farniente tant elle dégage de douceur de vivre. Certainement notre coup de coeur des îles sous le vent. 

Nous partons faire de grosses courses, car nous venons de décider de retourner à Fakarava pour 2 semaines 

Une superbe fenêtre météo  (du vent de nord là où l’alizé qui domine est plutôt sud-est) nous permet de faire cap à l’est pour aller wingfoiler à Hirifa.

A bord de Saga, tout le monde se réjouit à l’avance de naviguer sur un superbe spot. 

Banco, les Vitia nous suivent : eux aussi ont à coeur de progresser en kitesurf tous les 3.  C’est parti pour une navigation de 330 NM que nous effectuerons en 2 nuits et une journée

Bye-bye Huahine!