Escale improbable à Tetiaroa

Improbable escale à Tetiaroa : cette île-atoll à 30 NM au nord de Tahiti, est la propriété de la famille de Marlon Brandon. L’acteur l’avait acquise suite au tournage du film « les révoltés du Bounty », tourné à Tahiti et les environs au début des années 60. Complètement privée, elle est devenue une île-hotel exclusive, The Brando, refuge de footballeurs en voyage de noce ou de stars en quête d’anonymat : son lagon a été rendu inaccessible, sa seule passe étant bloquée par une barge. A l’extérieur, il parait difficile de mouiller, les fonds tombant à pic comme sur tous les atolls.

Mais des compagnies de charter locales la proposent comme destination à la journée au départ de Papeete : 3 /4 heures de mer à l’aller et autant au retour, il faut être motivé!

Nous comprenons que ces catamarans disposent de corps-morts privés qu’ils utilisent de 10h le matin à 14h, heure sonnée du retour.

Nous décidons de tenter notre chance, et d’aller voir, possiblement pour prendre un corps-mort en milieu de journée, jusqu’au lendemain matin.

La navigation est super agréable, dans une mer formée : nous sommes toujours en tandem avec Vitia.

En arrivant, nous constatons que sommes seuls, le dernier bateau de charter est parti et s’éloigne sous voile.

Nous allons pouvoir rester!

Nous prenons les deux corps-morts les plus éloignés.

Il en reste trois autres plus proche d’un reste de débarcadère.

Loïc envoie le drone pour appréhender les lieux et voir si un débarquement est possible, en annexe ou à la nage. Mais non, la barrière de corail est continue.

Et en plus, le lagon semble inaccessible, avec toutes ces patates de corail.

Nous profitons d’un joli snorkeling,

pendant lequel nous croisons la route de requins,

Une tortue,

et de drôle de colonies : sont-ce des oeufs de poissons?

Et quand le soleil se couche, la lumière fait le spectacle.

le lendemain matin, ce sont des dauphins que nous apercevons au loin du mouillage. Pas d’image, ils sont un peu loin, et nous décidons de ne pas les approcher en annexe, seulement de les observer de loin : ils chassent probablement leur petit déjeuner sur le tombant.

Entre 9h et 10h, deux bateaux de charter arrivent, il prennent les bouées les plus proches. Nous allons pouvoir rester 24h de plus! Mais pourrons-nous aller à terre?

Nous scrutons les aller-retour aux jumelles, je les filme avec mon téléobjectif pendant que Loïc et Maxime vont sur place prendre des relèvements. Mais comment font-ils? L’endroit où ils passent ne montre pas d’échancrure visible dans le récif : ils passent en annexe au-dessus du corail, profitant de la houle.

Les voilà au retour à vide, toujours à fond dans le Lagon à zigzaguer.

Et c’est reparti pour un tour, jusqu’à emmener tous les passager les uns après les autres.

C’est chaud! Le tout, les gaz à fond pour planer, avec seulement 2 passagers maximum, et la houle pour passer au-dessus de la barrière, juste au-dessus d’une petite faille qui laisse tout juste passer l’arbre du moteur hors bord. On ne se voit pas du tout faire la même chose avec nos annexes.

J’ai l’idée d’aller voir les skippers des bateaux et de leur demander de nous emmener à terre! Puis de nous ramener, un peu avant 14h, heure de leur départ pour Tahiti.

Super sympa les gars, qui acceptent de faire deux tour de plus, et nous voilà partis en rodéo : Maxime et les enfants en premier!

Nous sommes enfin sur la plage et partons nous ballader sur le motu, destination, l’ilot aux oiseaux.

Et voilà le fameux ilot, protégé, nous ne pourrons qu’observer de loin les oiseaux.

Nous passons quelques minutes à observer les différentes espèces.

Le lagon intérieur est vraiment magnifique, et les images le rendent bien malgré le temps couvert.

et plutôt que de faire demi-tour, commes les passager des bateaux charter, nous continuons notre ballade avec comme objectif le tour du motu à pied!

Nous voilà de retour après une grosse heure de crapahute dans l’eau, les racines de vacoas et de cocotiers et sur le platier sans chaussure : nos pieds continuent de s’endurcir!

Nous avons fait le tour du motu à pied sans trop de difficulté. Et il est l’heure de rentrer au bateau : encore un tour de rodéo en annexe :Ils sont vraiment très forts ces skippers!