Arrivée à Toau par la passe Otugi
La passe Otugi est dans nos esprits depuis de longues années. Nous connaissons sa réputation de richesse des fonds sous-marins. Autre particularités : à l’extérieur de la passe, des courants descendants aspirent les plongeurs dans les profondeurs.
C’est aussi là qu’a tristement disparu il y a quelques années Laurent Bourgnon, qui y plongeait seul.
Notre envie est d’aller y explorer la passe en snorkeling, afin de vérifier sa réputation.
La météo est pour nous idéale. Et nous ne sommes pas tout seuls!
Là encore, nous franchissons la passe à la voile. Les trois bateaux devant nous vont vers le nord.
ou au sud, sur corps-mort, devant les plages. Ces deux spots sont à notre goût trop éloignés de la passe que nous souhaitons explorer en snorkeling dans les jours qui viennent.
Nous mouillons sur un beau fond de sable exempt de corail
Il n’y a pas de vent non plus! Nous sortons donc les paddle pour de longues ballades le long des motus.
Pour les enfants, le paddle, c’est un excellent moyen de déplacement, en autonomie!
Au coucher du soleil, quand le vent est presque inexistant, c’est le bonheur.
Snorkeling dans la passe Otugi avec les requins gris de récif
Le lendemain, nous filons voir la passe surlaquelle nous n’avons pas d’infos précise. Elle s’avère très riche en requins! Essentiellement des requins gris de récif, et non pas les pointes noires plus habituels.
Puis au fur et à mesure de la plongée dérivante, nous en voyons de plus en plus.
Sans vouloir comparer avec le « mur » de requins de Fakarava, nous avons ici une concentration de requins assez inhabituelle, et fort impressionnante. Nous réitérons ce drift, encore et encore….
Nous tombons aussi par hasard sur une sorte de tombant rocheux avec un surplomb sous lequel niche un gros requin dormeur. Et pas très loin de là, un requin pointe blanche, ou Tapete.
La passe de Otugi fut une merveilleuse découverte, de variété, de diversité, et de plongée engageante, dans du courant fort- à la surface la-haut en annexe, c’est du rodéo !
Soirée feu de camp
cap sur l'anse Amyot
Après 48h sur place, nous quittons les lieux vers un site tout aussi magique : l’anse Amyot, une fausse passe, échancrure accessible seulement par l’extérieur du lagon. Ce mouillage est une des curiosités des Tuamotu, pour le site, mais aussi pour ses habitants, Gaston et Valentine, qui accueillent depuis maintenant deux bonnes décennies les bateaux de passage dans leur table d’hôtes.
le site est toujours aussi enchanteur, avec la pension sur notre gauche
le jardin de Corail et la passe de l'anse Amyot
Finalement, je pars explorer la passe, avec Claude de Vitamine et ses équipières. Un requin pointe blanche passe nous saluer.