Nous nous échappons vers Namena quelques jours avant de retourner récupérer notre colis du Cned à Savusavu.

Namena est une sorte de réserve naturelle : nous achetons notre droit de passage auprès du club de plongée du Cousteau Resort de Savusavu : 10$ par personne et par an. Cet argent finance les villages à terre dont dépend Namena. En échange, les pêcheurs ne prélèvent plus de poisson.
 

Sa recette pour un poisson entier au four, pour environs 30 à 40mn de cuisson selon l’épaisseur de la bête :

– un lit de pommes de terre (ou d’autres légumes racines comme la patate douce, des carottes, des navets…) tranchées finement à la mandoline : saler, poivrer, arroser d’huile d’olive
– poser le poisson ajouter des herbes fraiches (le culentro par exemple, ), des tranches fines de tomates, d’oignons et de citron
– saler etpoivrer de nouveau ajouter du beurre (ou d ‘huile d’olive) 

Rien que devant le bateau, au mouillage, les coraux sont superbes. 

Beaucoup d’oiseaux aussi qui nichent à Namena. En particulier des fous. Ils sont très peu craintifs. 

Des tombants d’une dizaines de mètres recouverts de corail très varié. . 

Loïc croisera même un requin-zèbre, aussi souvent appelé par erreur requin-léopard, tant ses taches sont proches de celles du félin. Il est inoffensif, ressemblant plus en cela au requin nourrice qu’au requin-dormeur.. 

Les petits poissons coralliens fort nombreux.

et parfois, un requin pointe noire ou un pointe blanche pointent leur nez.

nous prenons aussi le temps de faire le tour de l’île en annexe : plages sauvages.

embarcadère : l’hôtel est désert en ce momentt car en rénovation : nous saluons tout de même les travailleurs présents sur site. ,

et notre mouillage!

Mais la grande surprise du jour, sera une grande frayeur :

Alors qu’Anna et moi sommes tranquillement installées toutes les deux dans le bureau pour travailler-Anna est en pleine évaluation de Français… elle crie et m’annonce qu’un serpent lui est monté sur la jambe! 

je garde mon calme, mais m’inquiète un peu quand je vois l’animal : un tricot rayé! il fait partie des serpents au venin potentiellement mortel…… 

Après l’effet de surprise – il a tout autant peur que nous – nous tentons de capturer l’animal pour qu’il n’aille pas se cacher dans le bateau….  

passé l’effet de surprise, on se demande, mais pourquoi, comment et quand est-il monté?

Après avoir relayé l’info sur les réseaux sociaux, des amis de Nouvelle-Calédonie-où ces serpents sont nombreux- nous disent que ça arrive régulièrement sur les bateaux : montant par la jupe, les aussières ou la bride du mouillage.

Pour le côté santé, et dangerosité, nous consultons comme toujours notre” bible “du bord : la faune marine dangereuse de l’Océan Pacifique, co-écrit par l’un de nos moniteurs de plongée à Rangiroa : Yves Lefebre.

Sur la dangerosité de l’animal, il faut relativiser : son venin est potentiellement mortel, mais pas toujours car cela dépend de l’intensité de son venin (il semble y avoir des variations régionales et individuelles), de la dose injectée, et de la taille de la personne (les enfants sont bien sûr plus à risque!).

Hors, l’animal est plutôt craintif, peu agressif, n’attaque jamais et mord rarement, parfois sans injecter de venin-car il met alors très longtemps à en fabriquer de nouveau; Dans la pratique, rarissimes sont les cas d’envenimation dramatiques. en particulier pour les enfants.
 

Nous quittons Namena des étoiles plein les yeux, promesses de beaux snorkeling à venir à Fiji!