Lanzarote

novembre 2021

Retrouvailles entre amis à Playa Blanca

Nous mettons le cap sur le sud de Lanzarote, pour y retrouver nos amis de longue date Hervé et Marielle désormais installés à Playa Blanca.

Nous ne consacrons que quelques jours à cette escale, pour les amis et les approvisionnements, sans nous attarder  : nous y avions déjà faire une longue escale en 2016 d’une semaine avec le voyage de Moby, et avions pu visiter le volcan, les vignobles, et les plages de l’île.

Nous avons plutôt à coeur de découvrir Fuerteventura et Tenerife.  

Ils ont construit une superbe maison très moderne, ouverte sur le panorama : 

des flancs du volcan, ils dominent le détroit qui sépare Lanzarote de Fuerteventura.

Ils nous ont vu arriver à la voile la veille alors que nous arrondissions le sud de l’île. 

Ils connaissent bien Lanzarote pour être souvent venus l’hiver avec leur camping car   l’île est devenu leur lieu de villégiature préféré, à l’aube de la retraite : soleil toute l’année, spots de surf, longues plages sauvages, voile. C’est d’ailleurs déjà Hervé et Marielle qui avaient largé nos amarres sur Moby, en février 2016, alors que nous quittions les Canaries pour notre première transat. Nous sommes d’autant plus heureux de les retrouver ici.

Encore plus que leur maison, c’est leur jardin qui me séduit. Ils y ont planté bien sûr les cactées et succulentes traditionnelles de l’archipel, mais aussi leurs plantes favorites de l’île Maurice, où nous nous sommes rencontrés lors de nos années d’expatriation. 

La pierre noire, volcanique, utilisée pour les extérieur me rappelle l’île Maurice, terre volcanique elle aussi, dont de nombreuse maisons sont ainsi construites. 

Marielle me confie quelques recettes, dont celles du mojo verde et du mojo rojo qui me seront bien utiles dans les îles et en navigation : pour le mojo verde, qui est une sauce d’herbes fraiches mixée à du poivron vert cru, c’est une manière de conserver et de prolonger l’utilisation des herbes fraiches.

Et pour le mojo rojo, c’est une vraie recette de cuisine du placard, réalisée avec des poivrons grillés à l’huile. 

Ils agrémentent nos déjeuner pris sur le pouce en navigation, où nous nous régalons du pain pita que nous fait Anna, et d’un peu de fromage. 

Pour retrouver les recettes canarienne , c’est par ICI!

Sortie en dériveur

Le lendemain, Hervé vient nous retrouver alors que nous sommes mouillés devant la marina de Playa Blanca : il a demandé à  Loïc  de l’aider à  régler les haubans de sa toute nouvelle acquisition : un Longtse.

Le grand dériveur est sportif : il faudra qu’Hervé trouve quelques équipiers . 

Pendant ce temps-là, Marielle me prête  sa voiture et j’en profite pour faire le plein d’épicerie. L’avantage d’avoir déjà fait un tour du monde : je sais ce que l’on peut trouver comme produit dans quel pays, et en profite pour faire des stocks, comme la charcuterie de qualité en Espagne.  D’un autre côté, je ne me tracasse pas pour d’autres produits : je sais qu’au Panama, je trouverai de tout en produits frais et en conserves. En revanche je profiterai de nos escales à Saint-Martin et en Martinique, île françaises des Antilles, pour faire un stock de confit de canard!

Mon petit potager se porte bien, menthe et basilic prospèrent aux côté de mon orchidée qui continue à faire des brassées de fleurs. 

Dès les approvisionnement terminés, nous quittons la ville pour la péninsule de Papagayo, spectaculaire paysage de dunes et de montagnes de la pointe de l’île. 

Nous descendons à la plage en annexe. 

Saga au mouillage de Papagayo, Lanzarote

Les enfants se régalent dans les vagues, en skim et en bodyboard. 

Nous restons jusqu’au coucher du soleil à profiter des vagues et du panorama, exceptionnel de tous côtés, en compagnie d’Hervé et Marielle venus nous dire au-revoir. 

Le soleil tombe sur l’horizon et nous inonde de douceur. 

Nous mettons cap sur l’île voisine de Fuerteventura, distante de quelques nautiques à peine.